Publié dans Politique

Programme « Fihariana » - 80 bénéficiaires en cours de recouvrement

Publié le mardi, 09 février 2021

40 millions d’ariary. C’est le montant à recouvrir dans le cadre du programme « Fihariana ». Apparemment, il y a toujours des débiteurs qui ne paient pas leurs créances en matière de financement.

Selon les statistiques fournies, hier, par Zafindravaka Valérie, secrétaire exécutif du programme, 26 d’entre eux ont déjà remboursé leurs prêts après relance. 49 ont payé suite à un rééchelonnement. Force est de constater qu’une grande partie des opérateurs ont rencontré des problèmes de débouchés durant la pandémie. « Les aviculteurs se trouvaient en difficulté durant la crise. Ils n’arrivaient pas à vendre leurs poulets faute de client. Nous avions dû intervenir dans la recherche de débouchés. On a négocié auprès des grandes surfaces. Par ailleurs, les entreprises les plus impactées comme le tourisme et autres secteurs ont bénéficié un rééchelonnement de prêts. Les banques ont accepté un différé de deux mois dans certains cas », explique la dame à Ibis Ivandry.
Le rapport indique également que cinq bénéficiaires sont actuellement en procédure de recouvrement. Ils représentent un portefeuille à hauteur de 20 millions d’ariary. L’un d’entre eux a obtenu un financement dans le cadre du produit « Akoho nakà » mais le chef de l’entreprise a été assassiné. C’est l’hériter qui s’est, par la suite, engagé au paiement. Un autre, opérateur de girofle, est tout simplement de mauvaise foi et refuse sans raison d’honorer ses dettes.
Malgré tout cela, la majorité des contractants ont fait preuve de solvabilité. Le fonds a mobilisé jusqu’à ce jour 85 milliards d'ariary au profit de 7 550 entrepreneurs. 20% des bénéficiaires ont remboursé entièrement le financement. Cette année, « Fihariana » ne se limite pas aux 22 Régions et ambitionne de couvrir les 119 Districts. La réception de dossiers continue toujours.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • En pis !
    On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps. De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année, censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

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